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ENIGMES
7 avril 2004

REVES OU SIMULATIONS ...

DU NOUVEAU SUR LES REVES ET LES CAUCHEMARS
 

Voilà donc maintenant 7 ans, que j'ai découvert que les rêves et les cauchemars étaient provoqués par des tiers .Il me manquait une réponse à une question que je me posais . Pourquoi est-ce que la majeure partie de ces rêves, que j'appelle simulations virtuelles n'ont pas de sens ?

J'avais donc découvert qu'on était hypnotisés, ce qui expliquait pourquoi, l'on faisait dans ces rêves des choses qu'on ne ferait jamais éveillés .Nombreux charlatans continuent de dire, qu'il s'agit simplement d'un côté caché de notre personnalité .Ce qui est faux, et surtout criminel de le dire, car ces charlatans rendent malades et culpabilisent nombreuses personnes .On ne ferait jamais ces choses en étant éveillés, car on est hypnotisé, à point c'est tout .Mais il faut reconnaître qu'il est possible de se retrouver dans des simulations virtuelles où l'on peut garder un total contrôle sur notre conscience, donc être le seul acteur de ce rêve .Et même si la plupart du temps, les acteurs sont surpris et ne s'attendent pas à rêver, il faut également reconnaître que certains ont le pouvoir ou la potentialité de commander leurs propres sujets ou leurs propres rêves .Bien entendu, ce que je dis n'est pas du cinéma, ni de la science-fiction .Bien entendu je ne répète pas ce que j'aurais pu lire(si quelqu'un avait écrit un bon livre ou tout simplement dit la vérité, TOUT SIMPEMENT).Bien entendu je ne déforme pas les propos de soi-disant génies, car ce sont les miens .Ce sont mes certitudes, personne, ABSOLUMENT PERSONNE, ne pourra me faire douter sur ce sujet .

Pourquoi la plupart de ces rêves n'ont-ils pas de sens ?

Difficile d'y répondre, surtout lorsque bons nombres de charlatans essayent de faire croire, qu'ils ont un sens caché .

Pourtant je vais une nouvelle fois y répondre, au risque non pas de choquer, mais au risque de faire peur .Les rêves et les cauchemars n'ont pas de sens, car nos soi-disant anges gardiens ont laissé et caché une EXISTENCE différente de la nôtre .Qui dit existence différente, dit différence d'intelligence .Il semblerait donc que les tiers qui s'amusent avec notre cerveau, dans la majeure partie des cas, soit des personnes qui ne comprennent pas notre monde, ils ne comprennent pas notre monde, ni notre intelligence .A l'arrivée, ils jouent dans une sorte de film, en prenant comme support, notre cerveau .A l'arrivée celà n'a pas de sens, car c'est complétement débile .Ces gens pourraient donc être considérés aussi, comme des malades mentaux .Ce qui n'est pas tout à fait le cas, car le problème ressemble à un problème de décodification et de mode d'existence .Ce problème ressemble aux problèmes que rencontre un étranger dans un autre pays que le sien, surtout s'il ne comprend pas la langue du pays en question .Faut-il pour autant laisser cette espèce jouer avec notre cerveau et notre sommeil, sachant qu'on sert plus ou moins de cobayes et de supports ? Pour devenir des cobayes ou des supports, il faut bien que quelqu'un les ait autorisé à se servir de nous .Ce qui est encore plus regrettable pour nous, puisque notre cerveau est susceptible de pouvoir travailler en nous reposant physiquement .Par conséquent avec ces débilités, non seulement on fatigue notre cerveau, mais en plus on se fatigue physiquement.Il n'est pas normal, d'être exposé à de tels individus, alors qu'on pourait contrôler totalement notre sommeil .On pourrait choisir de le laisser ouvert à toutes sortes de télépathies ou plutôt toutes sortes de communications, afin de recevoir des données venant de personnes, qui ont quelquechose à nous apprendre ou quelquechose à nous dire ou montrer .On pouraît se servir de notre sommeil pour continuer à apprendre des choses qui nous intéresent .Mais en aucun cas, on ne doit laisser ceux qui ont la technologie(et je vous garantis que parmi eux il y a bien des humains) décider pour nous,ni les laisser jouer avec notre cerveau, pour avoir des réponses qu'ils ont envie d'entendre, car ces derniers n'hésitent pas à brouiller les pistes, et à nous faire des tests en nous hypnotisant(c'est également l'une des phases cachées des rêves) et bien sûr en aucun cas on ne doit laisser les autres nous voler des données qui nous appartiennnet .Des données personnelles ou qui nous sont destinées .J'ai déjà longuement expliqué précédement, que le vol de communications personnelles pendant notre sommeil, devait être reconnu, et considéré comme un grave délit .On ne peut pas laisser des CHARLATANS et des psychiatres, que j'appelerais TRAFIQUANTS DE DROGUES, régulés notre monde, nous rendre malades, nous voler et nous mentir .

 

En vérité, nous ne connaissons rien sur le fonctionnement réel du cerveau, pourtant depuis des siècles toutes les spéculations, toutes les manipulations et tous les menSONGES nous sont proposés, voire pratiquement imposés...

Il y a même des métiers et une économie qui se sont crées autour de ses mystères, pour tenter et surtout pour faire croire à l'absurde . Notre cerveau ne travaille pas tout seul, mais il fonctionne pratiquement plus quant on dort que quant on est éveillé. Celà revient à dire (selon certains), qu'il vaut mieux ne pas faire travailler son cerveau, lorsqu'on travaille, si non, l'on risquerait de trop le fatiguer . Certains préconisent de travailler pour éviter de penser, d'autres ne passent que de la musique pour avoir le même résultat .Pourtant lorsqu'on prend le temps de réfléchir, on ne peut que s'apercevoir, un moment ou un autre, qu'on n'est peut-être pas maître de notre cerveau éveillé ou endormi .L'hypnotisme est une thérapie reconnue(quoique contestée), mais il est aussi une arme, et pas seulement au cinéma . Reste à savoir, qui utilise réellement cette arme et à quel moment ?

Ce qui est sûr, aujourd'hui, c'est que rien de vrai, n'a été dit sur le fonctionnement du sommeil, sur les rêves et sur les cauchemars .

Minority report vient de sortir au cinéma, ce film vu par un très large public, montre des voyantes utilisées pendant leurs sommeils, une manière de nous faire comprendre consciemment ou inconsciemment, que n'importe qui peut devenir voyants, surtout lorsqu'il dort, surtout lorsqu'on est à la merçi d'individus, qui préfèrent (pour notre malheur) désinformer et tromper le monde .

Personnellement, j'estime que mon sommeil m'appartient, il est donc tout à fait regrettable de s'apercevoir, que cette période de notre vie(soit environ 23 ans) ne sert qu'à alimenter l'inconnu et les profits .

Je rappelle que de nos jours des centaines de milliers de personnes décèdent chaques années, pendant leurs sommeils, sans qu'il y est la moindre explication valable . Ces morts sont même classées comme morts naturelles .

Certains se réveillent essouflés, en transpiration, brûlés, griffés ou ne se réveillent pas . Et malheureusement, lepzi n'ont aucune explication valable à fournir . Le cerveau ne travaille pas tout seul, et,un somnanbule et un hypnotisé ne sont pas maîtres de leurs actes .
C'est malheureusement la triste vérité. Je considère celui qui rêve, comme un hypnotisé qui ne contrôle pas ce qu'il voit . D'ailleurs la plupart du temps celà n'a pas de sens et est à mes yeux complétement inutile . A MES YEUX, l'inutile existe simplement pour masquer l'ESSENCE CIEL .Les choses agréables sont coupées et les choses désagréables peuvent se prolonger(jusqu'à l'ultime moment, jusqu'à la mort), sans qu'on sache comment et pourquoi ?

Aujourd'hui, je ne sais pas comment celà se passe, mais je sais pourquoi celà se passe ?

Le cerveau et la conscience ne sont pas maîtres de leurs DESTINS, parceque des individus s'amusent à provoquer des rêves et des cauchemars(vraisemblablement grâce à la technologie), s'amusent à provoquer ce que j'appellerais des simulations virtuelles, qui la plupart du temps ne sont même pas désirées . Je considère ces simulations virtuelles, comme de graves délits, comme des violations systématique de mon corps et de ma personne, je considère ces simulations virtuelles, ces rêves et cauchemars, comme des choses qui bafouent SANS DISCUSSION possible, les droits de l'homme, les droits de la femme, les droits de l'enfant et les droits de l'animal, à partir du moment où ils ne sont pas désirés ou souhaités .

J'ai longuement réfléchi, sur ce problème, j'ai tout retourné de fond en comble et j'ai acquis la certitude que les rêves et les cauchemars n'étaient pas des choses naturelles, mais bien les conséquences d'une grande tromperie .

Je ne félicite pas les gens qui ont cru en FREUD(FRance Etats-Unis Deutschland), car cet homme persécuté par les nazis, vous avait bien averti, en arrivant aux ETATS-UNIS . Ses propos fuhrent
"ils ne savent pas qu'on va leurres apporter la peste" . Ce qui est dommage, c'est que personne ne l'a cru


Aujourd'hui, je vous demande de prendre des mesures pour remettre sur le droit chemin des gens complétement égarés, de soigner la peste et surtout d'en guérir...

CE QUE FREUD "PENSE"









Semaine du jeudi 6 février 2003 - n°1996 - Notre époque

A propos de la nouvelle traduction de «l’Interprétation du rêve »*

Le siècle des rêves

Il y a tout juste un siècle, avec sa fameuse «Traumdeutung», Sigmund Freudpensait avoir découvert la clé des songes. Il ouvrait en tout cas une voie nouvelledans l’exploration des mystères de l’esprit


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«Je cherche l’or du temps», disait André Breton. Le XXe siècle ne fut pas seulement le siècle des guerres mondiales, mais aussi le siècle de l’interprétation des rêves. Depuis la nuit des temps, les rêves avaient appartenu aux amoureux, aux poètes, aux prophètes, aux devins, aux chamans, aux fous, aux enfants. Prophètes, mages et sibylles avaient interprété les songes comme étant des visions envoyées par les esprits, par la gent ailée des anges, voire des messagers de l’avenir. Le rêve était un moyen de communication entre le visible et l’invisible, le passé et l’avenir, l’homme et les dieux, une sorte de boîte postale entre la nature et la surnature.
Dans l’atmosphère positiviste de la fin du XIXe siècle, ces chimères n’ont plus cours. A l’époque de la machine à vapeur, les dieux ne descendent plus hanter le sommeil des justes! En janvier 1900 paraît à Vienne un livre sulfureux et fascinant, «l’Interprétation du rêve», dans lequel un médecin viennois nommé Sigmund Freud annonce qu’il a découvert la clé des songes. Mais une clé rationnelle, scientifique, enfin! L’humanité vient d’entrer dans son âge de raison, et les rêves, eux aussi, vont tomber dans l’escarcelle de la science, déesse des temps modernes. Dans une formidable introduction, Freud prend la peine de compiler la littérature sur le rêve depuis l’Antiquité, d’Aristote à Maine de Biran, en passant par Novalis. Il se compare lui-même au Joseph de la Bible, celui qui interprète les rêves du pharaon. Et constate que parmi ses illustres prédécesseurs aucun n’a trouvé la clé des songes, celle qu’il pense avoir découverte.
Le rêve, dit-il, est «la voie royale» pour accéder à la connaissance des «activités inconscientes de l’esprit», de la face cachée de la nature humaine, de nos désirs inavoués. Le rêve est un message adressé au rêveur non par Dieu mais par son propre inconscient. Si nous y prêtons l’oreille de la bonne façon, nos rêves nous révéleront des secrets que nous n’ignorons pas tout à fait... Avec la témérité du génie, Freud postule que le rêve est la réalisation fantasmatique d’un désir inconscient. Réaliser son rêve, n’est-ce pas accomplir son désir? A l’appui de sa thèse, il raconte près de cent soixante rêves, dont une cinquantaine de rêves personnels, issus de ses nuits tourmentées. Interpréter les songes revient à décoder ces messages issus de l’inconscient, et que le rêve condense et déforme à plaisir, comme pour rendre le jeu plus amusant. La vie onirique devient une chaîne cryptée. Si le rêve s’arrange pour «réaliser» nos désirs les plus secrets, il peut donc nous informer sur la nature profonde de nos désirs... D’abord traduit en France sous le titre infidèle «la Science des rêves», puis rebaptisé «l’Interprétation des rêves», et enfin correctement traduit aujourd’hui par l’équipe réunie autour de Jean Laplanche aux PUF: «l’Interprétation du rêve», ce livre étrange est l’un des grands textes de l’humanité pensante, et peut-être le plus grand livre de Freud, le plus visionnaire.
C’est aussi le livre de l’espoir, le premier livre du XXe siècle qui ouvre ses portes au progrès indéfini de la science. Freud est bouleversé. Il a l’impression d’être en passe de résoudre l’une des grandes énigmes de l’humanité. Il espère non seulement inventer une thérapeutique des troubles mentaux mais aussi fournir aux sciences de l’homme l’occasion d’une percée décisive. Un siècle plus tard, que nous le voulions ou pas, nous sommes les héritiers de ce projet grandiose. Chaque fois qu’au petit déjeuner nous racontons notre rêve de la nuit, l’ombre de papa Freud nous regarde. Cependant, ce qui restera de la révolution freudienne est peut-être moins sa fameuse clé des songes que l’idée neuve que le rêve peut faire l’objet d’une observation rationnelle.
En 1953, l’observation des mouvements oculaires du rêveur par Aserinsky et Kleitman (Rapid Eye Movements, ou REM) permet de déterminer la durée et la périodicité de l’activité onirique au cours de la nuit. Un nouveau domaine de recherches s’ouvre par un coup de théâtre. Quand ils enregistrent l’activité du cerveau pendant le sommeil, stupéfaits, les chercheurs s’aperçoivent que l’activité du cerveau qui rêve est singulière et ne ressemble ni au tracé obtenu pendant le sommeil sans rêves, dit sommeil profond, ni au tracé obtenu pendant la veille. Ces modifications sont si inattendues qu’ils vérifient leurs appareils. Ce n’est pas une mince découverte, en effet. La mise en évidence du sommeil REM ou sommeil «paradoxal» correspond ni plus ni moins à la découverte, ou à la redécouverte, d’un nouvel état de conscience. La bonne vieille alternance binaire du sommeil et de la veille est remise en question au profit d’un modèle triangulaire – veille, sommeil, rêve – qui a ses lettres de noblesse: «Nous avons retrouvé les trois états de conscience distingués par les Veda de l’Inde depuis la nuit des temps: la veille, le rêve, le sommeil profond», dit le professeur Michel Jouvet. Selon la philosophie du Vedanta, ces trois états de conscience ne sont que des aspects différents, aussi illusoires les uns que les autres, d’une seule et même réalité, la conscience universelle.
La polysomnographie analyse les ondes du cerveau, les mouvements oculaires, les changements de tonus musculaire. Il ne s’agit plus de déchiffrer le message du songe, mais de comprendre ce que signifie le fait même de rêver, de comprendre comment cela se passe concrètement. Les chercheurs constatent l’existence de cycles du sommeil, qui durent environ quatre-vingt-dix minutes. Si on les réveille pendant le sommeil REM, 80% des dormeurs se souviennent de leur rêve en cours. Cette technique du réveil programmé est utilisée par les observateurs dans le but de récolter des récits de rêves. Le sommeil d’une personne jeune est en général constitué de quatre à cinq cycles, mais chaque personne a sa propre horloge biologique, aussi caractéristique que ses empreintes digitales. Cette alternance veille-sommeil est l’aspect le plus stable de notre comportement. «Nombreux sont ceux qui donneraient cher pour réduire leur temps de sommeil, mais le sommeil ne manque pas de les submerger en quelques jours, ajoutant un poids supplémentaire à celui de leurs paupières déjà lourdes», écrit le docteur Peretz Lavie dans un livre passionnant, «le Monde du sommeil» (Odile Jacob). Dans son laboratoire Technion de Haïfa, il reçoit toutes les nuits une vingtaine de personnes venues consulter pour des troubles du sommeil – insomnie, mais aussi hypersomnie, somnolence, somnambulisme, etc.
Depuis qu’il a eu la chance d’examiner un certain J. H., l’homme qui ne rêvait jamais, Peretz Lavie a pu établir que l’activité onirique n’est pas indispensable à la survie dans l’espèce humaine. Par ailleurs, l’observation des animaux, notamment à l’état sauvage, nous apprend que le rêve n’est pas le propre de l’homme, loin de là, puisque les animaux rêvent aussi, et ce à tous les niveaux de l’échelle du vivant. «Mais alors, demande le professeur Jouvet à Freud, que signifie la réalisation du désir chez un poussin qui sort de l’œuf, sinon de devenir un coq ou une poule?»
La clé des songes que Freud croyait avoir trouvée n’a pas ouvert toutes les portes. L’histoire de la psychanalyse est passée par là avec ses gloses, ses bagarres, ses avancées. Honnies par Freud et ses disciples, les hypothèses de C. G. Jung sur l’existence d’un fonds archétypal commun à l’humanité ont élargi les perspectives. Contrairement à la vision qui enferme le rêve à l’intérieur du psychisme individuel, Jung abolit les cloisons étanches et postule l’existence d’un grand rêve commun, une sorte de nappe phréatique d’où sortiraient les rêves particuliers comme autant de filets d’eau puisés à la même source. Chacun sait que les idées sont «dans l’air», et que les scientifiques se disputent souvent la paternité d’une invention faite en même temps. Dans quel espace se meuvent ces idées que l’on attrape au vol? Quant aux poètes, ils n’ont pas lâché prise, et les surréalistes, entre autres, revendiquent toujours la première place sur le promontoire du songe, suivis de près par les philosophes. Car malgré tout son génie, Freud n’a pas répondu à Tchouang Tseu: «Jadis, une nuit, je fus un papillon, voltigeant, content de son sort. Puis je m’éveillai étant Tchouang Tseu. Qui suis-je, en réalité? Un papillon qui rêve qu’il est Tchouang Tseu, ou Tchouang Tseu qui s’imagine qu’il fut un papillon?»
Aujourd’hui, le phénomène onirique se situe au carrefour de grandes disciplines: psychanalyse, philosophie, littérature, biologie, neurophysiologie, éthologie... Mais aucune d’entre elles ne prétend résoudre l’énigme. Il faut s’y résigner, le rêve n’a sans doute que le sens que nous lui donnons, en fonction des instruments intellectuels que nous fournit notre époque. La clé de Freud n’ouvrait que l’une des fenêtres du grand château friable. Alors, pourquoi rêvons-nous? Pour mémoriser nos expériences, les classer, les filtrer, les stocker? Pour renaître avec des habits neufs? Pour protéger notre sommeil? Ou juste comme ça, pour rien, par tendance biologique?
«On peut très bien penser que le rôle du sommeil REM est moins vital que nous ne sommes enclins à le croire. Peut-être ne s’agit-il que de la relique fossile d’une activité cérébrale qui était nécessaire au cours des premiers stades de notre développement?», suggère Peretz Lavie après avoir consacré sa vie à l’étude du sommeil. Chez les nourrissons, le rêve qui succède au «sommeil sismique» semble nécessaire à l’acquisition des capacités motrices et perceptives. Le rêve est-il, comme le pense Michel Jouvet, une sorte de recyclage permettant de réactiver périodiquement les circuits de notre personnalité? Ainsi le rêve ne nous sert plus à prédire l’avenir, à nous les modernes, mais tout de même à le préparer – à préparer la journée du lendemain, à programmer nos comportements. Car même si nous les oublions, nos rêves laissent en nous une trace fuligineuse, qui imprègne nos gestes et nos pensées. De même notre mémoire historique, saturée d’événements, n’en est pas moins hantée secrètement par nos songes. Mais encore, plus prosaïquement, combien de décisions historiques prises à la suite d’un rêve, combien de mariages, de voyages, de ruptures? A cet égard, selon Peretz Lavie, nous différons assez peu des Babyloniens qui obéissaient aux présages.
Alors peut-être est-il temps, au début du XXIe siècle, de changer de disque. Oublions un peu la vieille question piège: «Pourquoi rêvons-nous?» pour en venir à question plus pratique: «Que faire de nos rêves?» Ils jaillissent de l’ombre avec des visions, des intuitions, des lumières qui ont permis à notre monde de se développer en renouvelant sans cesse ses forces créatrices. Sans les rêves, la notion d’âme aurait-elle été inventée? Que serait la philosophie sans le rêve de Descartes? Dans «l’Odyssée», Pénélope rêve en défaisant sa toile, et ce rêve va irriguer la littérature jusqu’au sommeil de Molly dans l’«Ulysse» de Joyce... Le rêve contient l’or du temps, c’est un puits sans fond, un réservoir inépuisable de pensées, d’images, de folies, une malle aux trésors. Un inépuisable entrepôt d’énergies, réalimenté toutes les nuits. Après un siècle de recherches, nous ne savons toujours pas si «le rêve est le gardien du sommeil» (Freud). Mais nous savons qu’il est le gardien du mystère. Catherine David
(*) PUF.



Pour moi, ces gens qui ont appliqués et qui continuent d'appliquer les thèses freudiennes, sont des criminels, qui provoquent un tas de maladies psychologiques, qui génèrent des suicides .Ces gens là en vivent, et ils doivent être jugés, radiés et condamnés. POINT FINAL.


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